Un an après, où en est le Plan Épargne Retraite ?

Lancé en octobre 2019, le Plan Épargne Retraite fête ce mois-ci sa première année d’existence. L’occasion pour Vilixia pour revenir sur le chemin parcouru par ce produit qui signe le renouveau de l’épargne-retraite. 

Automne 2019 / 2020 : que faut-il retenir de l’année 0 du PER ?

Les premiers contrats de Plan d’Épargne Retraite ont été commercialisés en octobre 2019. Loin d’être anodin, le choix de la saisonnalité résulte d’une logique fiscale. Sur les produits d’épargne retraite existants, c’est vers la fin d’année que le “gros” des versements est effectué. 

Entre le 1er octobre et le 31 décembre 2019, ce sont quelque 83 490 PER qui ont été ouverts, d’après la Fédération française de l’assurance (FFA), pour un encours de 485 millions d’euros. Des chiffres prometteurs, mais soulignons qu’une partie d’entre eux provient du transfert d’anciens contrats.

Si la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19 a fortement mis à mal l’intérêt des Français pour les produits d’épargne, le bilan à un an est plutôt positif. La Fédération française de l’assurance (FFA) enregistre quelque 788 000 détenteurs de PER, pour une collecte totale estimée à 7,8 milliards d’euros. 

En octobre 2020, une trentaine d’acteurs se disputent le marché du PER. Ils étaient une dizaine à l’automne 2019.

Qui sont les souscripteurs du Plan Épargne Retraite en France ?

Dès son lancement, le produit a connu un début encourageant. Surtout auprès des particuliers. Outre la déduction fiscale, c’est sa flexibilité qui séduit surtout les épargnants : possibilité de sortie en capital, de transmettre les capitaux à ses descendants ou son conjoint, d’ouvrir un PER à son enfant mineur, d’utiliser les fonds pour devenir propriétaire, etc. 

Plus vulnérables face à la crise, les travailleurs non salariés constituent une grande partie des titulaires de PER. Pour compléter leurs pensions de retraite, ils pouvaient compter sur le contrat Madelin, qui leur était dédié.

PER : les gestionnaires de patrimoine plus à même d’accompagner les épargnants

En gestion de patrimoine, l’anticipation et la préparation de la retraite sont parmi les objectifs les plus recherchés par les épargnants et les investisseurs. 

C’est notamment pour cette raison que, sur le marché du PER, les conseillers en gestion de patrimoine ont su tirer leur épingle du jeu.  Sur la période automne 2019/2020, ils se sont accaparés 20% du marché, supplantant ainsi les réseaux bancaires. 

Même si la plupart se sont doté d’une offre PER, adossée à un assureur, leur accompagnement est plus limité, dans le temps et dans l’ouverture. Or, le PER, c’est avant tout du conseil. Il est impératif de penser le PER comme une épargne évolutive à long terme, qui nécessite un suivi et accompagnement personnalisés tout au long de la phase d’épargne pour tirer le meilleur de sa performance. 

Des solutions que seuls les conseillers en gestion de patrimoine sont à même d’offrir aujourd’hui.